Un cheval de robe tobiano possède les caractéristiques suivantes :
-Présence presque systématique de quatre balzanes blanches hautes chaussées.
- trace blanches franchissant la ligne dorsale comme si le cheval avait reçu un pot de peinture sur le dos.
- Taches blanches d’orientation plutôt verticale et aux bords généralement nets.
- Sur la tête, il y a, le plus souvent, pas d’autre tache que celle des marques en tête. Les yeux sont rarement vairons.
- Les crins sont souvent bicolores car envahis par le blanc.
Il arrive parfois qu’on trouve, chez les tobianos, des taches plus sombres qu centre des taches blanches, un peu comme chez les tachetés (appaloosas spotted blanket). Les Américains les nomment ink spots («taches d’encre»). Les chevaux homozygotes possèderaient plus souvent ces taches sombres.
Le patron de robe overo est beaucoup plus rare que le tobiano. Voici les caractéristiques de la robe :
- taches blanches au dessin plutôt horizontal. Ces taches s’étendent surtout sur les flancs, l’encolure ou sur le ventre, mais traverse rarement la ligne dorsale.
- Beaucoup de blanc sur la tête (parfois belle face) et fréquence d’au moins un œil bleu. La lèvre supérieur est, paradoxalement presque toujours pigmentée.
- Moins de quatre balzanes. Une jambe, au moins reste colorée.
On a longtemps cru que le gène responsable du parton overo était récessif car on confondait les overos avec les autres patrons de robe pie non tobiano. En réalité le gène Ov est dominant.
Le Sabino (ce dit aussi calicot) est fréquent chez les criollos, les clydesdales et les shires. Certains chevaux de cette robe ne présentent que quatre grandes balzanes. Ils transmettent néanmoins le gène sabino à leur descendance. Voici le patron de la robe sabino :
- Quatre balzanes blanches haut chaussées
- Du blanc au bas du ventre et de la tête (comme si le cheval avait galopé dans la peinture)
- Le contour des taches blanches a un aspect dentelé qui confine parfois au rouanné quand l’extension du blanc est très grande.
Le patron balzan (on dit aussi «splashed white ») est rarissime, du moins en Europe. On le rencontre néanmoins chez certains welshs, traits finlandais et paints. Le gène responsable serait dominant.
- Le blanc s’étend sur le ventre, mais n’est pas dentelé comme chez les sabinos : les bordures sont nettes.
- Les quatre membres sont blancs, ainsi que le bas de la tête : comme si on avait trempé le cheval dans une mare de peinture blanche.