Chaque discipline a ses préférences en matière de conformation.
- En dressage, on accorde une importance particulière aux aplombs et à l’équilibre général, garants d’allures régulières. On évite les ganaches trop importantes, qui contrarient le ramener. On cherche des chevaux plutôt grand et possédant un belle prestance, beaucoup de présence.
- En CSO, une belle épaule et une croupe puissante, avec une cuisse longue, sont indispensables. Les grands chevaux sont avantagés mais les petit sont parfois remarquables (Jappeloup, pour ne citer que lui, n’était pas grand).
- En complet, les chevaux ont un modèle un peu plus léger, type pur-sang, long en jambes, avec une poitrine profonde et de grands «rayons» - les sujets massifs ne sont pas avantagés quand il faut aller vite.
- En randonnée et TREC, une petite taille est considérée comme un avantage, car il faut pouvoir monter et descendre souvent et aisément. De bon aplombs sont importants pour l’équilibre et la sûreté de pied. En général, on s’attarde plus sur la solidité que sur l’élégance. Il faut éviter les chevaux long-jointés et ceux qui possèdent un dos étroit ou long, peu porteur, ainsi que ceux dont les allures élastiques sont fatigantes pour la monture comme pour le cavalier.
- En endurance, on privilégie les modèles légers, possédant des allures plutôt rasante, «économique» : pur-sang arabe ou anglo-arabe y sont très employés.