Dans la mythologie grecque, les Amazones formaient une tribu de femmes guerrières, qui vivaient sans hommes et se brûlaient le sein droit pour mieux tirer à l’arc. Plus tard, ce terme désigna les femmes au caractère viril et belliqueux, puis celles qui montaient à cheval autrement qu’à califourchon, et enfin la longue robe que ces dernières revêtaient à cet effet.
La femme qui monte en Amazone est assise de coté, les deux jambes sur le flanc gauche du cheval. Elle tient en selle - selle spéciale, inventée, dit-on, par Catherine de Médicis – par sa jambe droite, qui prend appui sur la fourche avant. Il n’y a qu’un étrier. La jambe gauche est utilisée comme aide, secondée par la cravache, qui joue le rôle d’aide sur le flanc droit. L’amazone doit cambrer les reins pour tenir droite.
Au XIXème siècle, les femmes ne montaient jamais autrement qu’en amazone. Aujourd’hui, la silhouette élégante de ces dames en longue jupe n’est plus qu’une image du passé. Pourtant, en France, en Italie, en Belgique, en Grande-Bretagne, quelques femmes tentent de relancer cette mode un peu surannée, mais si gracieuse.
Maintenant, certaines cavalières amazones pratiquent du dressage, de l’obstacle et même du cross.